Lorsque vous achetez un bateau, la première chose qui se pointe sur la liste des "to do" est les assurances. Qulle assurance choisir, où aller voir, etc.
Bien que les assurances bateau au Québec sont peu nombreuses, il s'offre à vous quelques possibilités.... Lorsque vient le temps de sortir des sentiers battus, c'est à dire sortir du Lac Champlain ou sortir du Fleuve, c'est une toute autre histoire.
Les assurances disponibles au Québec offrent des solutions pour vous qui allez naviguer jusqu'au Bahamas tant que vous ne dépassez pas quelques restrictions: 1er novembre être au nord de Norfolk.... ensuite, ça va. Mais lorsque vient le temps d'aller plus loin, c'est là que les choses se compliquent car, croyez-moi, les Bahamas, c'est comme une petite sortie aux USA.
En dehors des sentiers battus... c'est là où ca se complique. Lorsque nous avons fait part de nos projets à nos assureurs, ils ont vite fait de nous aviser des restrictions: Vous ne pouvez aller dans tel ou tel pays, avant telle ou telle date, etc.....
Malheureusement, au Québec, nous sommes un peu "ariérés" du côté assurances et pour cause, notre saison s'étire sur à peine 6 mois. Lorsqu'on sort de ce barême, vous êtes tout simplement des cas spéciaux alors qu'en Europe, vous seriez un parmis tant d'autres.
C'est là où il faut pouvoir choisir une bonne assurance qui permettra une couverture allant selon vos besoins et vos destinations.
Lors de notre départ, nous avons eu la chance de faire affaire avec une assurance via une agence Québécoise. Car peu d'assureurs veulent vous assurer parce que vous êtes Canadiens (!!!!). Lorsque nous avons décidés d'aller vers Cuba, notre assureur nous a bien averti qu'il y aurait peut-être des frais supplémentaires car certains pays ne sont pas couverts. Quelle a été notre surprise lorsuqe notre assureur nous a expliqué les différences entre notre assurance "normale" versus notre assurance si nous passions via Cuba.
Pour eux, il est plus facile d'exclure des pays de leur assurances que nous expliquer les différentes couvertures. Pour Cuba, notre déductible avait doublé, notre assurance ne couvrait que les pépins encourrus à marina et les vols en encrage n'étaient pas couverts. Notre seul "concern" était d'être assuré si jamais nous perdions le bateau (naufrage, accident, autre).
Notre assureur a ajouté un adendum à notre assurance dite "normale" et le tout sans frais ! Il est donc possible de vous assurer pour des pays "non assurable" selon certains critères car il est plus facile pour eux de vous exclure certains pays que de vous expliquer les différents détails selon où vous vous trouvez.
Ceci dit, lorsque vous magasinez une assurance, regardez bien les courvertures - où êtes-vous assurés, quel sont les options, quel type de couverture, qu'en est-il des survey, ect.
Le Québec offre quelques assurances mais il est bien loin d'être à jour concernant les assurances bateau pour des croisières autres que Québec/USA/Bahamas.... magasinez, il y en a bon nombre.
Votre prime devrait se situer entre 2 et 3% de la valeur de votre bateau. Reste ensuite à vérifier la couverture. Les biens personnels ont parfois une bien piètre valeur versus ce que vous pouvez transporter à bord. Prenez le temps de bien magasiner !
Speed Guide - Cuba
- Les procédures d'entrée sorties sont difficile de par la paperasse à remplir, de par les autorités qui n'aiment pas vous voir là.
- Vous devez aviser les autorités de tous vos déplacements
- Vous n'avez pas accès à tout
- Les épiceries accessibles aux touristes sont rare ou inexistantes ou trop chères
- Vous ne pouvez utiliser que le CUC (Pesos convertible)
- Vous devez faire la ligne pour tenter d'acheter quoi que ce soit
- On surveille vos aller et venues, on vous contrôle souvent
- .... j'en oublie beaucoup....
Avant de tirer des conclusions trop hâtives, commencez par lire le texte ci-bas. Suite à cette lecture, vous aurez, on l'espère, une meilleure idée de ce qui se passe à Cuba pour vous plaisanciers. Mettez d'abord de côté ce que vous avez contre le système Cubain - vous n'êtes que des visiteurs ne l'oubliez jamais ! Vous voyagez pour connaître des différentes cultures, de nouveaux gens, etc. Tous les systèmes comportent des points positifs et négatifs.... Cuba n'y échappe pas. Misez sur les points positifs :-)
Navigation
La navigation s'y fait facilement. Le système des signalisation maritime est des plus précis et bien plus fiable que ce que vous retrouverez aux Bahamas. Ceci dit, bien que les cartes papier datent de très longtemps sinon les cartes électronique (Garmin G2 - que nous avons utilisé) étaient "fiables" combiné au Cruising Guide de Cuba - vous êtes en business. Il n'y a rien de bien compliqué sur toute la côte et les Jardins de la Reine, où les hauts fond sont nombreux, etc. Cuba se navigue très bien et est très bien balisés.
Le Cuba Cruising Guide (Nigel Calder) date de longtemps, mais est très juste, et très bien fait. Nous nous y sommes fié et jamais nous avons été trompés. Il sera tout de même important de vérifier auprès des autorités si vous pouvez accéder à votre prochaine destination car certains endroits sont prohibido. Vous aurez la possibilité de discuter de votre itinéraire à votre arrivée au Port d'entrée de votre choix.
Météo
Votre seule source météo sera celle fournie par vos accès HF (radiofax, SSB avec Chris Parker, etc.) ou satellite. Il n'y a aucune source météo VHF et oubliez d'avance les accès Internet - si vous en trouvez, considérez comme chanceux !
Procédures Check-in Check-out
Les procédures ne sont pas plus ni moins difficiles que n'importe quel autre pays. Le check-in aux USA a été beaucoup plus pénible que le check-in de Cuba. Check-in - premièrement, un médecin va monter à bord pour s'assurer que vous êtes en santé, une fois le tout terminé, il va vous autoriser à enlever votre pavillon de quarantaine. Par la suite, les autorités d'immigration, agriculture, vétérinaires vont passer à bord s'enquérir de vos informations (même si vous n'avez pas d'animaux de compagnies). Avoir en main des photocopies de vos papiers (blue book, inventaire de votre électronique à bord, photocopies de passeport, etc.) simplifiera de beaucoup les procédures (chacun aura sa copie et pourra remplir leur formulaires). Les officiels sont des plus gentils, ils ont même joué avec les filles pendant les procédures. Nous avons entendu dire que certains navires ont vu leur téléphone satellite mis sous scellé tout comme certains téléphones cellulaires ayant des capacités GPS ou gps portatifs. Si celà vous arrive, tentez de discuter gentiment avec les autorités de la nécessité de pouvoir les utiliser quand bon vous semble (sous scellé, vous devez demander aux autorités d'utiliser les équipements).
IMPORTANT ---- avant d'atterrir à Cuba, assurez-vous d'arriver à un port d'entrée. Puerto Vita pour notre cas a été le port d'entrée alors que plusieurs pensaient que Baracoa était un port d'entrée (ceux qui s'y sont présenté se sont vu rediriger vers un autre port). Il n'y a rien de différent avec Cuba, c'est là même chose avec les autres pays.
Chaque déplacement que vous ferez demandera de faire des procédures avec les autorités. Vous devrez obtenir votre ZARPE. C'est, avec votre cruising permit, votre "passeport" pour vous déplacer à Cuba. Cette procédure ne dûre que 10-15 minutes et les autorités prennent connaissance de votre prochaine destination - ils vous diront également si votre destination est prohibido - ce qui veut dire interdite - car certains endroits sont interdits de visite à moins d'être contraint à cause de la météo. Certaines baies sont accessible mais vous ne pourrez aller à terre, etc. Vérifiez donc avec les autorités de l'accès à votre prochaine destination. Au fait, notez également que les procédures se font pendant les heures de "bureau" donc, impossible pour vous de quitter une marina ou un ancrage en pleine nuit. Prenez vous également à l'avance, si vous désirez quitter à 15h, dites que vous voulez quitter à 11h. Lorsque vous arriverez à destination, vous devrez communiquer avec les autorités et obtenir votre ZARPEReina) vous n'aurez point besoin de ZARPE - seul les grand centres / ports d'importance requiert l'utilisation d'un ZARPE.
Notez également que Cuba n'est pas le seul à demander des ZARPE - la Colombie nous a demandé ce genre de procédures. Au fait, à Cuba, les procédures de ZARPE sont gratuites ! Vous ne payez que les frais de Check-in / Out et le cruising permit ! (alors que vous devrez payer pour les même procédures en Colombie (!!!).
La pêche
La pêche est "prohibée" à Cuba MAIS est tolérée. Si vous êtes dans les Jardins de la Reine, vous pouvez aller à la pêche sans trop vous inquiéter. Les pêcheurs passeront certainement vous voir pour vous vendre de la langouste ou du poisson pour quelques cigarettes ou bouteilles de rhum (3$CND). Ils passeront également vous voir pour prendre le nombre d'équipier à bord, le nom du bateau, etc. pour vous signaler aux autorités. Rien de bien officiel, mais ils sont probablement rémunérés pour le faire et sont très courtois.
Les ancrages/marinas
À moins d'être dans des endroits reculés (Jardins de la Reine), vous serez généralement en marina (environ 15$/jour pour un voilier de 37 pieds) ou devrez payer pour l'ancrage (5$/jour - Cienfuegos). Sinon les ancrages sont gratuits et/ou restreints (vous devez regagner votre bateau avant la tombée du jour - Baracoa). Certains encrages ne vous permettent pas d'aller à terre (Cabo Cruz). Respectez les consignes - ne l'oubliez pas, vous n'êtes que des visiteurs.
Les assurances... Ouin, justement, les assurances ???!!!
Votre assureur vous a probablement déjà avisé que plusieurs pays sont exclus de votre couverture d'assurance. Par contre, si vous le demandez, vous pourrez fort probablement avoir l'ajout d'un amendement permettant une couverture d'assurance pour Cuba (ou tout autre pays) si vous respectez certaines règles: ne pas être à l'ancrage, être à marina, etc. Le déductible pour le vol doublera, ou le vol ne sera pas couvert, etc. Il est plus facile pour eux de ne pas offrir de couverture pour x pays lorsque vous vous assurez que de vous expliquer les modifications pour ces pays dits "exclus" - ce qui malheureusement décourage bon nombre de plaisanciers d'aller visiter cette merveilleuse Île). Notre assureur a donc ajouté cet adendum sans frais à notre police d'assurance. Vérifiez donc avec votre assureur avant de quitter le Québec (ou autre) si vous pensez peut-être aller à Cuba - certain sont catégorique et n'assurent pas alors que d'autres offrent la possibilités - sans trop de publicité !
La Vie à Cuba
Si vous vous attendez à retrouver ce que vous avez à portée de main chez vous au Canada, États-Unis ou Europe, détrompez-vous, Cuba n'a pas tous les produits disponibles sur le marché et vous devrez faire avec ce que vous trouverez. Premièrement, il existe 2 monnaies: les Pésos et les CUC (monnaie convertible). Vous avez 24 Pésos pour 1 CUC. Le CUC étant à peu près l'équivalent 1$US. Notez également que si vous échangez de l'argent US vous devrez payer une "pénalité" de 20% alors que si vous avez des dollars Canadiens vous aurez le meilleur taux soit 24 pesos ou 1CUC.
Règle numéro un: si vous trouvez quelque chose qui vous intéresse, achetez-le maintenant car demain, il est fort probable qu'il n'en reste plus, que le magasin est fermé ou peu importe la raison, vous n'y aurez plus accès.
Règle numéro deux: si vous pensez retrouver tout facilement (bouffe, boisson, etc.) détrompez-vous - il faut chercher, repérer les endroits, voir ce que les gens ont sous la main et en chercher la source - C'était notre sport favoris - le pain ne s'achète pas à Cuba, il est distribué gratuitement aux Cubains - mais si vous travaillez fort, vous pourrez vous en procurer pour quelques Pésos (5 pesos soit 0.20$ CDN) - la règle est donc de prendre le temps d'observer et de trouver les endroit où il faut acheter ! Il n'y a pas de boucherie comme telle, ce sont des comptoirs sur la rue où les morceaux de viande sont pendus sur des crochets - la même viande que vous mangez de toute façon au resto. Découvrez quand ces comptoirs ouvrent, et quand ils coupent la viande - achetez la viande fraîchement coupée et vous n'aurez pas de problème. Les magasins CUC sont "cher" la bière coûte 1$ (1CUC) peu importe la quantité que vous achetez. La viande et le poulet surgelé s'y achète pour plusieurs CUC, alors que dans la rue vous aurez 3 livres de porc pour moins de 2$ CDN. Les tours guidés sont en CUC, vous ne pourrez pas y échapper, mais demeurent tout de même très abordables. Il n'est pas difficile de faire des provisions, loin de là, mais attendez-vous à ne pas tout trouver. Assurez-vous d'avoir dans vos cales, bon nombre de provisions au cas où vous n'arrivez pas à trouver.
Règle numéro trois: Vivez à la cubaine, utilisez le transport en commun (plus difficile en région rurale - ils ne voudront pas vous embarquer), mais tentez votre chance quand même, 12CUC en taxi alors que c'est 5 pesos (0.20$CDN) en transport en commun, ça fait toute une différence sur le budget.
Le logement - généralement, si vous désirez voyager (visiter la Havane par exemple), vous vivrez dans les Casa Particulares - 25$ la nuit (prix de base - et en CUC !!). Vous aurez à présenter vos passeports, etc pour l'enregistrement dans ces maisons - sinon les grands hôtels demeurent les endroits où vous pourrez loger.
Conclusion
Si vous n'êtes pas prêt à vivre selon ces règles, n'allez pas à Cuba, vous en reviendrez déçus et amer. Par contre, si vous aimez décrouvrir, aller à la chasse aux vivres (vous ne mourrez pas de faim...il existe quand même les restaurants où vous pourrez manger pour moins de 2$ CND, ou pizza de la rue à 10 pesos, trouver des moyens pour vous déplacer à peu de frais ou refaire le plein de vivres (0.05$ la livre de pomme de terre..... ou encore 500 boules de crème glacée pour 10$ CND !!!!!) - Vivre à la Cubaine finalement...vous y trouverez un petit coin de paradis !
Installer un passe-pont
Installer un passe-pont est chose relativement facile. Bien outillé, vous arriverez à faire un travail de même qualité, sinon meilleur que les professionnels.1- faire le trou à l'aide d'un emporte pièce approprié
2- enlever le bois (si applicable) sur une circonférence supérieure au diamètre hors tout de votre passe pont
3- remplir l'espace où il y avait du bois avec une pâte d'époxy
4- lorsque tout est sec, installer le passe pont en prenant soins d'y ajouter du sikaflex (ou tout autre scellant approprié).
Enlever le bois et mettre l'époxy est pour éviter que l'humidité ou eau s'infiltre et vienne endommager le pont. Assurez-vous que les vis ait prise dans l'époxy et ne vous gênez pas pour enlever le bois !
Bon à posséder
Vous vous préparez pour une bonne sortie à bord de votre voilier, que ce soit quelques semaines, quelques mois ou quelques années, il sera toujours bon d'avoir à bord un énorme catalogue de pièces nautique (ex: West Marine, Port Supply). Lorsque vous êtes loin de tout et que le surf internet ressemble à faire du surf sur une mer d'huile, vous pouvez "magasiner" vos pièces et simplifier la chose lorsque vous commanderez - des fois, un simple Email arrive à faire des miracles - vous envoyez le numéro de pièce et hop !
Si vous êtes à l'étranger, assurez-vous de faire affaire avec le bon département. Par exemple, West Marine a un département dit "international" qui connaissent les rouages des livraisons, douanes, taxes, etc. Vous sauverez du temps et de l'argent !
Nous avons régulièrement fait usage du catalogue, pour nous donner des idées, pour acheter à la quicaillerie du coin le tuyau ayant les bonnes dimensions pour la pompe que nous possédons, etc.
Douche
Pompe eau de mer - lavage de pont
Nous allons bientôt installer un passe pont permettant de connecter un tuyau d'arrosage. Ce dernier sera connecté sur une pompe automatique à eau de mer. Ceci nous permettra d'arroser le pont à notre guise, laver la chaine d'ancre lors des levées d'ancre, nettoyer nos prises de poissons.
Cette petite pièce d'équipement nous aurait été fort utile dans l'intracostal. Les levées d'ancre ont la fâcheuse habitude de salir énormément le pont d'une boue nauséabonde et difficile à nettoyer.
Essentiel pour les Bahamas ? Je dirais non, à moins que vos sorties de weekend en saison normale se passent dans des endroits qui nécessitent un nettoyage de chaine/ancre. Essentiel pour les longues croisières ? non plus, l'eau est des plus limpide, on retrouve à l'occasion une flore aquatique qui s'amuse à pousser sur votre chaine, mais sans plus..., par contre pour laver votre pont à l'eau salée et nettoyer vos prises.
Si vous pouvez vous le permettre et connecter le tout sur l'eau potable, c'est encore mieux !
Cette petite pièce d'équipement nous aurait été fort utile dans l'intracostal. Les levées d'ancre ont la fâcheuse habitude de salir énormément le pont d'une boue nauséabonde et difficile à nettoyer.
Essentiel pour les Bahamas ? Je dirais non, à moins que vos sorties de weekend en saison normale se passent dans des endroits qui nécessitent un nettoyage de chaine/ancre. Essentiel pour les longues croisières ? non plus, l'eau est des plus limpide, on retrouve à l'occasion une flore aquatique qui s'amuse à pousser sur votre chaine, mais sans plus..., par contre pour laver votre pont à l'eau salée et nettoyer vos prises.
Si vous pouvez vous le permettre et connecter le tout sur l'eau potable, c'est encore mieux !
AIS (Automatic Identification System)
Ce qui est intéressant avec ce type d'appareil, c'est qu'il affiche sur l'écran, la position approximative des navires équipés AIS, leur nom, leur vitesse, leur cap, etc. Il ajoute donc beaucoup plus d'informations que votre radar pourrait vous fournir.
De plus, combiné à votre GPS (s'il le permet) vous pourrez voir la position de ces derniers à même votre écran. Vous pouvez également, via un appel DSC (digital selective call) appeler le navire en question et demander sa position (les vhf connectés au gps vont transmettre automatiquement ou manuellement l'information sans que vous ayez à parler avec l'autre navire !
Si vous avez à changer de VHF, pensez à un appareil qui combine les 2.... un émetteur AIS n'est pas vraiment obligatoire ni un récepteur AIS, mais avoir au moins un récepteur, c'est déjà pas mal.
Une sacrée belle bête, et je suis bien satisfait de mon achat !
Standard Horizon - GX2100
Vous pouvez voir sur Internet les navires commerciaux équipés d'un tel émetteur via l'adresse suivante:
Marine Traffic ou encore Vessel Tracker.com (il en existe bien d'autres)
Diesel/Gas propre
Un petit outil indispensable lors de vos voyage à l'étranger avec votre voilier. La qualité de l'essence/diesel n'est pas toujours ce que vous retrouvez chez votre fournisseur habituel.
On y retrouve de l'eau, des grenailles, etc. Il est toujours important de vérifier le tout à l'aide d'une bonne bouteille de rhum vide (par exemple). Ou encore, utilisez ce petit bijoux:
C'est un petit entonnoir muni d'un filtre qui ne laisse pas passer les résidus (sable, graines, etc.) mais également l'eau ! Un petit investissement qui évite bien des problèmes et qui garde vos pré-filtres et filtres secondaires en bon état, du moins, plus longtemps !
Coût : entre 25 et 35$
Mon truc : Je fais toujours le plein à partir des réservoirs que j'ai sur le pont et j'utilise l'entonnoir à chaque fois. De cette façon, il y a un "roulement" sur le diesel que j'ai à bord et je peux facilement voir la qualité de diesel que j'ai dans mes 5 gallons !
Les réservoirs à essence (gaz ou diesel)
Vous vous préparez à partir pour le sud et vous pensez à tout, vous achetez des réservoirs à essence/diesel additionnels pour augmenter votre autonomie et pour les "au cas où". C'est ce que font plusieurs et ces réservoirs sont stockés sur le pont, bien attachés aux filières ou sur la planche de quai.
Les réservoirs jaunes sont pour le diesel, les rouges pour l'essence et les bleus pour l'eau potable. On retrouve maintenant sur le marché des nouveaux réservoirs, qui n'ont plus le "vent" d'autrefois.
Bonne chose ? oui et non ! Les nouveaux réservoirs ont le défaut de se vider à vitesse slowmo. Le vent situé à l'opposé n'y est plus et le bec verseur, muni d'une "paille" servant de vent ne fait pas tout à fait son travail. Pour cette raison, les bons vieux réservoirs sont bien plus performants, surtout si vous êtes dans la grande vague en train de tenter de remplir votre réservoir principal.
Le GROS problème avec les anciens réservoirs munis d'un vent, c'est que les sacrés bouchons finissent rapidement par briser (voir photo).
Laissant ainsi la chance à l'eau, l'humidité, etc. d'entrer dans le réservoir... finir un jour par prendre la route de votre moteur avec tous les inconvénients que cela comporte.
Les anciens...
Les nouveaux...
Il est donc préférable d'avoir un réservoir sans "vent" et de prendre plus de temps à le vider que de vous retrouver loin de votre Canadian Tirelire préféré pour acheter les petits bouchons... C'est fous ce qu'ils ont réussi à les faire fragiles !
J'oubliais, apportez avec vous un kit supplémentaire de bouchon/bec verseur, et ce, peu importe le modèle de réservoir que vous possédez, au cas où vous en brisez un...ça peut toujours être utile.
Le Gulf Stream - le redoutable ?
Lorsqu'on parle Bahamas à la voile, on ne pense qu'au fameux Gulf Stream... enfin, on ne pense pas qu'à ça mais bon, c'est une grosse étape du voyage et beaucoup apréhendent sa traversée.
Les livres et les guides en parlent de long en large, vous conseillent quand ou pas le traverser, etc. Vous de votre côté, vous vous imaginez une navigation longue et ardue et l'arrivée au Bahamas sera votre récompense ultime après votre pélerinage du Gulf Stream.
Je n'ajouterai pas grand chose aux guides et livres qui traitent du sujet sauf ceci: la traversée de Miami à North Bimini n'est que de 47 miles nautique, À 2-3 miles de Miami, le mur ouest du Gulf Stream fait sentir un courant vers le nord qui pourrait atteindre, selon les conditions, près de 4 noeuds. Ceux qui ont navigués sur le Fleuve dans le coin de Cap à l'Aigle, Tadoussac, etc,. se sentirons en "terrain connu". C'est justement l'impression que nous avons eu lors de notre traversée. À Cap à l'Aigle (www.refugecapalaigle.com), nous ne prenons pas le Fleuve sous un Nord-Est.... qui est l'axe du Fleuve, car la mer se forme et la navigation est ardue...il faut penser exactement de la même facon avec le Gulf Stream...Les vents du secteur SSE, S, SW, W, feront de votre traversée un sortie de plaisance comme sur le Fleuve.. mais la chaleur en plus :)
Notre traversée s'est déroulée via un SE de 10-15 noeuds, 8h à partir de notre ancrage à Miami jusqu'à North Bimini... au fait, choisissez votre moment de départ, on suggère toujours d'arriver de jour.. mais les fenetre météo n'adonnent pas nécessairement, surtout si vous désirez le faire à la voile. Au moteur, vous partirez pour arriver de jour, tant qu'à entendre ronronner le tout pendant la nuit lorsqu'une partie de l'équipage dort...... alors prévoyez des arrivées en ancrage, North Bimini ou South Bimini offrent des ancrages relativement protégés, donc pas de presse, arrivez quand vous arrivez, arrêtez-vous pour dormir un peu si c'est la nuit puis entrez au port.
Wifi
Pour faire suite à un article précédent, nous nous sommes munis de l'antenne en question (15dbi - unité wifi usb et fil low loss). Résultat: c'est une merveille, nous étions à 4 miles au large de Miami et nous pouvions faire de l'internet tout en faisant de la voile tranquille. Par contre, en ville, nombreux sont les signaux et à de nombreuses reprises nous n'avons pu nous connecté malgré les nombreux signaux captés - bien que le Wifi est de plus en plus disponible partout, il est également de plus en plus disponible de façon payante.
Depuis notre départ, nous avons généralement eu un accès Internet aux endroits les plus fréquentés. Disons 60% du temps c'est gratuit via votre ancrage, sinon vous allez "en ville" au café du coin pour accéder à Internet. L'accès haute vitesse est pratiquement inexistant. Vous arriverez à envoyer vos courriels, si vous êtes chanceux vous aurez droit à une vitesse correcte pour faire du skype avec la famille... mais oubliez les longs téléchargements.
De plus en plus d'endroits barrent leur accès internet. Il est possible de passer à travers quelques sécurités, mais faut savoir comment et quoi faire.
Si j'avais à refaire mon installation ? J'utiliserais un module USB Wifi à 1000mWz au lieu de 500mW du même fournisseur - le kit 1000mW n'est toujours pas disponible, mais ils travaillent sur le tout depuis un peu plus d'un an.
Depuis notre départ, nous avons généralement eu un accès Internet aux endroits les plus fréquentés. Disons 60% du temps c'est gratuit via votre ancrage, sinon vous allez "en ville" au café du coin pour accéder à Internet. L'accès haute vitesse est pratiquement inexistant. Vous arriverez à envoyer vos courriels, si vous êtes chanceux vous aurez droit à une vitesse correcte pour faire du skype avec la famille... mais oubliez les longs téléchargements.
De plus en plus d'endroits barrent leur accès internet. Il est possible de passer à travers quelques sécurités, mais faut savoir comment et quoi faire.
Si j'avais à refaire mon installation ? J'utiliserais un module USB Wifi à 1000mWz au lieu de 500mW du même fournisseur - le kit 1000mW n'est toujours pas disponible, mais ils travaillent sur le tout depuis un peu plus d'un an.
Aussi, avant de faire votre achat, assurez-vous que les pilotes (drivers) sont disponibles pour la saveur de Windows que vous possédez.
Satisfait de mon antenne: à 100% surtout quand il y a du signal gratuit.... sinon, j'utilise Airmail (radio SSB)
La Météo
La météo au Québec et aux USA se capte très bien, que ce soit à la VHF ou au FM. Aux Bahamas par contre c'est une autre histoire, la météo sur la VHF n'existe pas (ou à peu près pas) et très peu au FM. Il faut donc être équipé du kit de radio amateur et capter les différents réseaux. L'équipement est dispendieux et vous devez obtenir une carte de compétence pour utiliser ces équipements. Est-ce que c'est essentiels pour les Bahamas ? NON, vous partez généralement pour une année sabbatique, et les frais engendrés par l'installation et ensuite l'énergie utilisée pour son utilisation... ne vaut probablement pas sont utilisation, à moins que vous soyez un adepte du jasage journalier au "téléphone". Plusieurs vous diront que c'est essentiels... mais c'est une autre discussion.
Comment faire alors pour obtenir l'information ? Aux Exumas par exemple, à 7h30 le matin, une petite annonce se fait sur le VHF-16 qui dit de passer au VHF-06 pour obtenir les prévisions météos. Autrement, comment faire ? Est-ce qu'il y a des solutions ? Bien sûr que oui ! La radio à onde courte, pas l'émetteur/récepteur, le récepteur seulement ! Nous avons à bord un petit récepteur KAITO KA1102 qui permet de syntoniser les fréquences ondes-courtes SSB. Le tout connecté à la prise micro de votre ordinateur et un petit logiciel, vous recevez vos cartes météos. Aux Bahamas, le tout se déroule le matin à 7h30 - soit 12h30 UTC - sur la fréquence 8.503Mhz (New Orleans, Louisiana) nous recevons les cartes météo de NOAA - wind/waves prévisions 24, 48 et 72h. Ensuite viennent les prévisions de surface 24, 48 et 72h et photo satellite. Chacune des cartes demandent 10 minutes de téléchargement, le résultat est très satisfaisant (voir image). Vous pouvez recevoir les infos météo de partout dans le monde de cette façon. Référez-vous au document de la NOAA intitulé: Worldwide Marine Radiofacsimile Broadcast Schedule - cherchez dans google le tout entre " " suivi de RFAX.PDF et vous l'aurez en première ligne !
Le secret de bien recevoir le tout: c'est l'antenne, l'antenne télescopique ne suffit pas, nous utilisons une antenne externe (le récepteur est munis d'une prise pour antenne externe) qui n'est ni plus ni moins qu'un long fil d'environ 15 pieds et il faut éliminer toutes sources d'interférence. Le power supply de l'ordinateur et l'inverteur sur Shaka sont à off lorsqu'on télécharge la météo.
Les récepteur sont nombreux et les prix diffèrent selon les fonctions. Assurez-vous de pouvoir syntoniser les fréquences que vous aurez besoins et le reste, les fonctions, certains appareils permettent l'enregistrement sur une carte SD pour traitement ultérieur.... ce n'est pas notre cas, mais je l'aurais bien utilisé de temps à autre !
Et pour logiciel: j'utilise JVCOMM32, simple d'utilisation.
Il est également possible de télécharger les prévisions texte, mais pour ma part, les cartes météo suffisent. On peut également obtenir les prévisions voix de la même façon.
La gestion de l'eau
En route vers les Bahamas, vous avez accès à l'eau sans problème, c'est rendu sur les îles que la denrée se fait un peu plus rare. À moins d'avoir un désalinisateur à bord, vous devrez faire la gestion de votre eau. À bord, nous possédons 2 réservoirs souples de 150 litres (300 litres d'eau) et deux "6.5 gallons bleus" sur le pont. Toute l'eau que nous avons à bord est potable - bien qu'elle ait différents goûts selon où vous la prenez et selon où vous vous trouvez. Nous ajoutons aux "6.5 gallons bleus" un bouchon d'eau de javel par 6.5 gallons lors du remplissage et 1 fois par semaine par la suite, à moins que nous avons déjà entammé l'un d'eux. Pour ce qui est des réservoirs souples nous ajoutons 1/3 de tasse d'eau de javel. L'eau de javel ajoutée, ne donne pas de goût ni d'odeur de javel à notre eau. Depuis notre départ, nous n'avons jamais eu de problème de "vas-vite" ou autre. Plusieurs utilisent l'eau en bouteille, mais reste à trainer le tout..... 2 semaines sans "toucher un magasin" ça vous dit quoi en terme de quantité d'eau ? Et les bouteilles vides ? Pensez-y....
À certains endroits aux Bahamas, l'eau doit être achetée pour quelques sous le gallon (ex: Staniel Cay: 0.40$ le gallon d'eau traitée par osmose inversée (déssalinisée)). Il en coûte des sous pour traiter cette eau et payer un maigre 0.40$ le gallon n'est qu'un incitatif à ne pas gaspiller. Le responsable à Staniel Cay nous disait que plusieurs se servent gratuitement de son eau et ne payent pas - ce genre d'action fait par les plaisanciers finira par faire augmenter les prix inutilement. Vous savez, on paye toujours pour ceux qui ambitionnent....
Et un désallinisateur ? Si vous prévoyez une année sabbatique aux Bahamas, ça ne vaut pas l'investissement, de un, ça ne fonctionne que dans l'eau salée ici (oubliez les USA - juste à regarder l'eau, le vas-vite vous pogne) et de retour à la maison (Lac Champlain / Fleuve) il sera inutile. De plus, vous devez l'utiliser à tous les 4-7 jours pour éviter de devoir le traiter par désinfectants, etc.. et on ne parle même pas du prix. Par contre, si vous prévoyez partir longtemps et loin, un désallinisateur s'avèrera un atout indispensable - nous n'en avons pas, mais nous avons débutés les plans pour se munir d'un système.
La gestion des déchets
La gestion des déchets
Partir vers le sud comprends bien des préparatifs, on prépare le bateau et ses équipements, on prend bien soin d'avoir tout en main pour être en sécurité. Une partie qu'on ne pense trop souvent qu'une fois où on y fait face, c'est la gestion des déchets. La mer et les plages, bien qu'elle sont réputées "paradisiaques" comportent beaucoup de déchets - bouteilles d'eau, bouteille de verre, plastique de toute sorte, cannes. Vous n'avez qu'à plonger près de la plage de Norman`s Cay pour voir la quantité épouvantable de déchets. Hier en nageant près d'un petit récif à Staniel Cay, j'y ai vu une énorme raie, nager juste au dessus de blocs un peu trop carrés pour être naturels.... en effet, c'était pas une, pas 2 mais bien 6 batteries de bateau.
Lorsque vous arrieverz dans les Bahamas, les villes, et les facilités de vous débarasser de vos déchets deviennent de plus en plus rares, et lorsque vous en trouverez on vous demandera de payer pour vous en débarasser. Le sac de poubelle comme on le connait, doit faire place à autre chose. Tout dabord, triez vos déchets: tout ce qui est organique: on jette à la mer (pelures, restants d'assiette) - ne jamais mettre le tout dans vos sacs à déchets car en très peu de temps, vous vous retrouverez avec des odeurs plus que désagréable. Nous avons opté pour un petit pot sur le comptoir où tous ces déchets sont gardés puis à la fin de la journée ou au besoin, on largue par dessus bord. Tout ce qui peut brûler (papier d'emballage, boites, etc). son défaits et pliés puis gardés dans les coffres jusqu'à ce qu'un bon feu de plage pourra s'en servir. Pour les cannes et bouteilles, dans les livres, on nous dit de briser les bouteilles et jeter le tout au large et pour les cannes: ouvrir les deux côtés et jeter au large.. mais nous n'y arrivons pas. Nous lavons le tout et les gardons pour nous en débarasser ultérieurement.
Ajoutez donc, à votre liste comment vous prévoyez faire la gestion de vos déchets et quelle sera pour vous la façon la moins polluante pour l'environnement. Les déchets laissés sur les îles (même si vous payez) finissent sur les îles et polluent grandement ces dernières. On ne parle pas ici de site d'enfouissement, ou d'incinérateur, on parle ici de dépotoir à ciel ouvert.
Si on vous dit que l'eau salée se chargera de "bouffer" ce que vous y jettez...les sites de mouillages regeorgent de bouteilles vide au fond de l'eau.... et que dire des berges !! Iles paradisiaque ? Pas si on y jette un coup d'oeil de près et encore moins si on continue comme ça.
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